Des taches de soleil sur le Tout va mal
Au fil de la lecture de textes co-écrits entre sept personnes résidant dans un Ehpad et une IA, il s’agira de mettre à nu les liens d’interdépendance que la vulnérabilité posthumaine engendre. Loin d’être surplombant ou désincarné, le langage généré avec la machine exprime autant la force que la fragilité des agents concernés. Une relation de réciprocité se forme entre l’argile, l’ordinateur, les personnes âgées, ChatGPT, l’artiste ou encore le personnel soignant, permettant à une écriture instable mais néanmoins solaire d’advenir.
Formée en France, au Québec et au Royaume-Uni, Judith Deschamps engage un travail pluridisciplinaire sur ce qui relie l’humain à la technique. En empruntant des matériaux provenant du langage, du corps et des technologies numériques, sa pratique interroge depuis un positionnement féministe les possibilités de création hybride découlant de cette relation. Elle est actuellement doctorante en recherche-création au sein d'ArTeC. Son projet de thèse interroge le rôle que la co-création avec l’intelligence artificielle (IA) peut jouer dans l’accompagnement de personnes âgées dépendantes, le passage de la vie vers la mort, la sublimation des peurs et/ou des douleurs liées à la finitude.
https://judithdeschamps.com